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III. Comment s'en protéger?

La protection face aux UV

 

      La photoprotection correspond à l’ensemble des moyens utiliser pour se protéger face aux rayons UV. Il existe deux photoprotections: la photoprotection naturelle et la photoprotection externe.

 

1.La photoprotection naturelle

 

      La photoprotection naturelle est représentée par l’ensemble des systèmes ou structures de la peau qui permettent de s’opposer aux effets biologiques des UV.

      Cette protection dépend de caractère génétique, la couleur de la peau et des cheveux, et de la capacité à bronzer. Ces deux critères permettent d’établir différents profils appelés phototypes. 

Il existes 6 phototypes, le premier correspond à une peau très claire qui ne bronze pas et attrape facilement des coups de soleil, quant au sixième il correspond à une peau noire qui ne prend pas de coup de soleil. Ces phototypes permettent de savoir qu’elle est l’indice de protection à utiliser quand l’on s'expose au soleil. Cependant il vaut mieux prévoir un indice plus haut qu’un indice plus bas pour une protection maximale de la peau. Ne pas se protéger ou prendre une protection trop basse quand l’on s’expose au soleil ne fait pas bronzer plus vite mais brûle la peau.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2.La photoprotection externe

 

      La photoprotection externe correspond à tous les moyens utilisé pour protéger la peau face aux UV.

 

Les vêtements:

 

      Les vêtements ne sont pas considérés directement comme des protections solaires mais ils permettent de filtrés les UV. Les vêtements tissés ou épais comme les vêtements en jean ou en laine ont une meilleure protection que les vêtements fins en coton, la couleur du tissue tout comme le taux d’humidité joue sur la protection, plus un tissue est sec et foncé et plus la protection est optimale. En Australie ont été conçu des tee-shirt spéciaux pour les personnes s’exposant aux UV, ont peu maintenant en trouver pour tout le monde dans beaucoup de pays.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les lunettes de soleil:

 

      Les lunettes de soleil sont le seul moyen de protéger ses yeux du soleil. Les verres solaires sont différents des verres de contacts, on pourrait croire que la protection vient de la teinte du verre mais c’est la matière du verre et un traitement spécial qui permet de filtrer les UV. Le verre est teinté pour diminuer la quantité de lumière qui rentre dans l’oeil et éviter l’éblouissement.

 

La crème solaire:     

     

      Ce n’est pas tout de protéger ses yeux, il faut également protéger sa peau qui est exposée aux rayonnements UVA et UVB qui causent non seulement des coups de soleil, mais aussi le vieillissement de la peau ou encore des cancers. Un moyen simple est d’utiliser une crème solaire. Il en existe de toutes les formes: huiles, laits, crème, stick cependant il n’existe que deux types de filtres: les filtres organiques et les filtres inorganiques.

 

Les filtres organiques:

 

      Les filtres organiques sont composés de molécules comme le benzophène et la aminobenzoate qui absorbent les rayons des UV sur des longueurs d’ondes précises.

      Ces absorptions sont possibles grâce aux liaisons double conjugués des molécules. La longueur d’onde de la lumière absorbée dépend du nombre de liaisons doubles conjugués, plus elles sont présentes dans une molécule plus la molécule est absorbante.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Formule topologique de l’aminobenzoate

 

      Pour une protection optimale il faut associer plusieurs filtres différents. Cependant ces filtres peuvent causer des allergies en pénétrant dans la peau. Ils sont également sujet à la photodégradation qui réduit leur stabilité et donc leur efficacité dans le temps. De plus, leur mise en formulation dans les protections solaires s’avère souvent complexe.

 

Les filtres minéraux:

 

      Les filtres minéraux correspondent à des pigments blancs détournés de leur utilisation première, les minéraux n’abordent pas mais diffuse la lumière du visible. L’oxyde de zinc (ZnO) et le dioxyde de titane (TiO2) sont les deux matériaux les plus souvent utilisés dans les crèmes solaires car ces deux composés absorbent les rayonnements d’énergie supérieures à 3,1 eV qui se trouve être la limite la plus haute du visible. Ils présentent également de forts indices de réfraction: 2,1 pour le ZnO et 2,7 pour le TiO2. Selon la dimension des particules l’oeil percevra une coloration blanche ou transparente.

La coloration blanche est associée à la forte différence d’indice de réfraction entre l’air et la poudre inorganique. Souvent la poudre inorganique est incorporée dans une crème organique qui sert de liant pour une application plus facile des composants actifs. L’inconvénient de ces filtres est l’effet de blanchiment lorsqu’ils sont associé à une matière organique.

 

Deux solution sont alors envisagé pour réduire cet effet de blanchiment.

 

  • Diminuer la taille des particules inorganiques, ce qui a conséquence d’atténuer les phénomène de diffusion. Mais cette solution a pour effet de réduire la gamme d’UV absorbés.

  • Diminuer la différence d’indice de réfraction entre la crème et les particules inorganiques. L’intensité diffusée est proportionnelle à la différence d’indice de réfraction. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La recherche de nouveaux filtres inorganiques:

 

       Les scientifiques sont à la recherche de nouveaux filtres inorganiques conçus spécialement pour la protection face aux UV.

Un cahier des charges est donc mise en place et certains critères sont à respecter notamment une capacité du composé à absorber, dans le domaine des UV. Pour qu’elle soit maximale il faut:

  • Une absorption dès 3,1 eV pour absorbés les UVA

  • Un pic d’absorption large pour absorber tous les UVA et les UVB,  ce pic large pourrais permettre l’ajout d’un minimum de produit dans la la matrice.

  • Une transparence du matériel dans le visible qui consiste en l’absence d’absorption dans le visible et une diffusion très faible de la partie visible du rayonnement, d’où un faible indice de réfraction dans le visible. A ces critères s’ajoutent des contraintes chimiques souvent liées au milieu dans lequel sera dispersé l’absorbeur, notamment sa tenue dans les pH basiques.

 

 

 

Lycée Marcelin Berthelot

 

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